Le Maire et son équipe ont fait des choix d’investissement depuis 2001, mais aussi dans le fonctionnement de la collectivité. Des choix qui s’avèrent très discutables ...
En décidant de municipaliser le centre de loisirs et de briser une vie associative intense, le Maire avait-il pris en considération l’augmentation du coût de ce service que cette décision allait entraîner ? On pourrait se poser la même question pour la restauration municipale ou pour certains investissements. En effet, l’équipe municipale avait-elle intégré la charge financière en terme d’entretien paysager du parc ludique de la Pommeraie ?
Un certain nombre de charges nouvelles sont apparues avec les choix de la municipalité depuis 2001, sans que celles-ci aient été finement évaluées. L’évolution de la masse salariale en est l’illustration parfaite, avec une augmentation de 30% de 2002 à 2005 ! Globalement, c’est tout le budget de fonctionnement communal qui se trouve gravement alourdi : plus 600 000 euros entre 2002 et 2005.
On croît rêver ! Qui n’a pas entendu le Maire se justifier sur l’augmentation des impôts locaux, car Pont de l’Arche perdait des recettes importantes. Alors comment dépenser plus quand on perd des dotations ?
On pourrait aussi parler de la dette de la commune qui selon Dominique Jachimiak est en diminution « grâce à une gestion rigoureuse ». Il oublie juste de dire que 14 prêts contractés par les municipalités précédentes sont tout simplement arrivés à extinction. Il ne parle pas des emprunts que lui et son équipe ont contracté pendant six ans, soit presque 1,5 million d’euros.
Enfin, nous pourrions parler de la dotation de compensation versée par la CASE, fixée à l’entrée de Pont de l’Arche dans la communauté de communes et qui ne varie pas. Le maire le déplore car dit-il les bases de taxes professionnelles évoluent chaque année. Pourtant en l’absence de cette allocation, le budget de la ville aurait été mis à mal avec la disparition de Hoya et de Jauneau.
Nous aurons l’occasion de revenir sur les orientations 2007 et la façon dont le Maire fera parler les chiffres qui seront à n’en pas douter « tout à son honneur ». Mais rassurez-vous, l’année préélectorale a ceci de positif : vos impôts ne devraient pas augmenter... cette année.