Intolérance ! Tendance à ne pas supporter les personnes qui ont d’autres opinions que soi. Cela existe-t-il ? Peut-être ben qu’oui, peut-être ben que non. Voulez-vous partager avec moi une expérience d’intolérance ? Suivez-moi.
A l’issu de mon 1er billet, j’ai été surpris par les réactions méprisantes et notamment d’un ancien élu me qualifiant « d’illustre inconnu », en concluant que j’étais dans l’incapacité d’écrire un article et que j’avais servi de prête-nom au Maire.
Je l’en remercie pour son élégance. Ah ! J’avais oublié, peut-être de son point de vue, venant d’outre-Atlantique, où aurai-je pu apprendre à écrire ? Signer cet article ne pouvait-être qu’un prête-nom ? Eh oui, Je croyais ces représentations sociales exclusives à une certaine extrême droite, certains commentaires m’ont fait mentir.
Au final, ces propos confirment le bien fondé de mon 1er article. En somme, la suffisance est une marque de fabrique de quelque uns. Devant un tel mépris, j’abdique, je ne mange pas de ce pain, le mépris, je vous en laisse l’exclusivité. Parlons d’idées !
Sur le diagnostic :
Pont de l’arche est une cité de 4044 habitants. Les données sociodémographiques ou socioéconomiques sont identiques quelque soit la personne qui pose le diagnostic, qu’il soit de Questions d’avenir ou de Pont de l’arche pour tous. Inutile donc de crier « c’était dans la corbeille de la mariée ! ». C’est évident, ce sont des données statistiques. Ce qui diverge, c’est l’analyse qu’on en fait et les réponses qu’on souhaite y apporter. C’est à ce niveau qu’il y a une vraie opposition.
Sur l’analyse des besoins sociaux
Il y a opposition sur le fond et sur la forme. Une équipe de gauche a réconcilié les Archépontains avec leur Mairie, qu’ils se sont réappropriés en s’impliquant dans les projets proposés, sur le plan de la solidarité, de l’animation de la vie locale… Une équipe de gauche, constate des besoins sociaux, aggravés par les politiques nationales de casse sociale qui fragilisent les collectivités territoriales, faute d’adéquation financière de l’Etat face aux délégations de compétences de plus en plus multiples. Une équipe de gauche s’engage et dit qu’elle est à gauche car il n’y a rien de mal à cela !
Il est donc de notre devoir d’y apporter des réponses politiques. Les efforts accomplis en ce sens, la mobilisation dans les campagnes de solidarité (banque alimentaire, commission d’action sociale du CCAS, arrêtés municipaux en faveur des plus démunis contre la rupture de fourniture d’eaux, d’énergie en cas de non paiement de facture, implication et soutien des salariés menacés dans leur emploi…), témoignent du choix politiques volontaristes dont le fil rouge est la solidarité. Soyons heureux que certains nous conforte sur cette ligne dans l’équipe de Pont de l’Arche pour tous.
En Face, que nous rabâche l’ancien Maire ? Des prises de position dignes d’un TRADER de la City, un plaidoyer à faire pâlir d’envie un disciple du CAC 40. À chaque Conseil Municipal « le financier » nous parle de gestion restrictive, nous reproche de subventionner nos associations sportives qui rappelons-le sont des vecteurs de cohésion sociale, ou de développer des actions de convivialité en faveur des plus démunis. Je voudrais rappeler à certains membres de Pont de l’Arche pour tous, qu’une municipalité n’est pas une entreprise où il faut dégager des marges bénéficiaires pour se constituer un capital.
Une municipalité est un environnement politique où l’on prend des décisions politiques pour le bien collectif. Gérer à bon escient ne veut pas dire se priver des moyens politiques et financiers pour lutter contre les inégalités sociales. C’est ce que nous faisons et cela faisait partie de notre programme. C’est en toute transparence que nous avions été élus, nous ne faisons qu’appliquer une politique de gauche pour laquelle la majorité de gauche a été élue.
Je m’étais trompé, j’avoue. Je vous croyais de gauche et aujourd’hui je doute… Deux logiques de gestion s’opposent au Conseil Municipal : une logique de gestion efficiente avec un mieux disant social et une gestion restrictive avec un mieux disant financier.
C’est donc sur cette base que je vais conclure et prolonger ma réflexion sur ce qui nous oppose vraiment. La logique de gauche de Question d’Avenir face à la logique financière défendue par Pont-de-L'arche pour tous. Mais d’emblée je puis vous faire part de ma satisfaction d’appartenir à une majorité non élitiste qui conduit une politique volontariste proche des citoyens pour répondre au plus près de leurs besoins.
Sans rancune, Salut les financiers !
L’illustre inconnu : Albert