Faire de notre commune une ville attractive passe par un projet clair et des objectifs précis.
Assurer la reconversion des sites et des friches industrielles, mettre un frein à la spéculation immobilière, favoriser la reprise de fonds de commerce vacants pour éviter qu’ils ne se transforment en logements, maintenir une activité commerciale et artisanale forte, telles sont nos priorités pour éviter que notre commune se transforme en cité dortoir.
La ville devra bien sûr tisser des liens étroits avec les commerçants de la commune. Elle devra encourager toutes les bonnes volontés qui voudront faire vivre une union commerciale. On a trop tendance à considérer les commerçants comme des privilégiés qui gagnent très bien leur vie. Dans nos petites communes, ce n’est pas souvent le cas et tout doit être fait pour maintenir notre centre ville et l’étoffer. Il est créateur de lien et sans ce lien, une commune meurt.
Une réflexion devra être menée avec les commerçants du marché.Ils sont nombreux à avoir quitté notre marché sans être remplacés. Les emplacements disponibles sont de plus en plus nombreux alors qu’à une époque il était impossible d’y trouver un mètre de libre. Le marché est un élément indispensable à la vie de Pont de l’Arche. Il n’est pas accessoire et on vient souvent de loin pour une promenade dominicale. Les commerçants abonnés ont vu leur droit de place augmenter de prés de 30% ces dernières semaines. La ville a en effet répercuté une partie des investissements réalisés rue Jean Prieur sur la société qui gère le marché, laquelle s’est empressée de faire payer les non sédentaires.
Mais au-delà des tarifs, une concertation large doit traiter la desserte du marché, son organisation, sa cohérence et pourquoi pas à terme, la création d’un marché saisonnier.
Mais c’est certainement dans le domaine de l’artisanat que notre commune a une carte à jouer. La création d’un centre d’artisanat permettrait de conforter les offres existantes et de développer de nouvelles propositions. En matière de tourisme, une spécialisation de notre commune dans ce domaine trouverait un écho très favorable.
Cette activité pourrait être associée à un centre de formation de l’artisanat qui permettrait de palier au manque de main d’œuvre dans un certain nombre de professions, d’assurer des reconversions ou pourquoi pas de faire naître des vocations.
Autant de propositions et de thématiques dont nous vous proposons de débattre. N’hésitez pas à vous exprimer.